2006 - Suzuki GSR 600

Ma Petite (mais Vaillante) GSR 600 ...

Pourquoi j'ai craqué ?

Annoncée dans les revues motos 2e semestre 2005 et présente en tant que nouveauté 2006 au salon de la moto à Paris, la Suzuki GSR 600 a tout pour me séduire : Look novateur, style roadster, niveau des équipements à la pointe du moment.

Côté moteur, cette GSR dispose du 4 cylindres en ligne de la GSX-R 600 2005 qui a été revu pour augmenter le couple à bas régime. Ultime perfectionnement sur ce petit 600cc, une rampe d'injection à double papillon gérée par un boîtier électronique 32 bits issu lui aussi de la gamme Suzuki GSX-R. Et enfin, un superbe cadre en aluminium moulé et un poids plume ont fini de me convaincre.

Comment c'est arrivé ?

L'échéance des 3 années de fidélité à ma moto du moment (la ZRX 1200 S) approchant, je me suis laissé tenter par ce petit roadster innovant en faisant (au passage) une croix sur le couple moteur impressionnant de la kawa.

Ma ZRX vendue, je me précipite donc fin Mars chez mon concessionnaire habituel (Suz / Kawa) pour un achat quasi immédiat, compte tenu du fait que je connaissais déjà la moto pour l'avoir essayée en début d'année.

Essai du 07 janvier 2006

Difficile de trouver un modèle d'essai rodé dans la région car les GSR sont arrivées en concession fin Décembre, juste avant les fêtes de fin d'années. C'est donc avec une machine totalisant à peine 64 kms au compteur que je découvre cette nouvelle venue sur le marché Français.

Première impression : positive. La ligne générale est agréable à l'oeil, la machine est bien finie avec ses clignotants intégrés a l'avant du réservoir, un ensemble phare / compteurs très sympa, un cadre en alu prolongé d'un bras oscillant digne d'une moto de GP, un arrière superbe avec les 2 échappements sous la selle encadrant un double feu arrière, le tout formant un ensemble circulaire du plus bel effet.

Après avoir écouté attentivement les consignes de sagesse promulguées par le vendeur, j'enfourche enfin la belle Suzuki... Super légère comme je le pensais, on ne la sent pas, les 2 pieds à plat sur le sol, le maintien à l'arrêt est plus que rassurant.

Contact (sur l'avant du réservoir), embrayage tiré (sans aucun effort), démarreur brièvement enclenché et ça tourne ... Le bruit légèrement roque et crépitant est enchanteur, un régal pour les oreilles. Je laisse un peu chauffer le moulin, puis première, et ouste ... c'est parti pour une petite balade en bord de mer entre Fréjus et Sainte Maxime.

Les commandes sont hyper souples, embrayage, sélecteur de vitesse, accélérateur, frein avant, tout ce petit monde se laisse manipuler sans la moindre réticence.

Le moteur est maintenant arrivé à température (80°C), facile à vérifier avec l'affichage numérique en clair sur la partie gauche du tableau de bord, qui du reste est très complet : double totaliseur journalier, heure, jauge à essence, indicateur du rapport engagé, etc ...

Je pousse un peu plus les rapports et ça déménage déjà. La machine reprend bien, même si le couple moteur n'est pas extraordinaire.

La circulation sur route est agréable, 90, 100, 110 km/h en doublant facilement les tutures, accélérations franches en cas de besoin, mais nécessitant de monter dans les tours, freinage au top pour se recaler rapidement dans le flot de la circulation, tout va bien à bord.

Je profite d'une route moins fréquentée pour pousser un peu plus la machine, 120, 130, 140 km/h ... j'enfreint quelques instants les consignes (et la loi), mais je pense sans danger pour la mécanique, car nous sommes en hiver et il n'y a aucun risque de surchauffe. Tout ça pour vérifier la protection qui bien sûr est presque inexistante.

Mais on se régale tellement sur la plage 90 / 110 qu'il est difficile d'en faire une maladie. Arrive le col du Bougnon, test en virages sur un revêtement parfaitement propre : encore superbe, la machine se couche à merveille, et se redresse naturellement, je "bondit" d'un virage à l'autre dans un feulement divin, assorti d'une souplesse exemplaire.

Je rejoins maintenant le bord de mer et m'engage sur le chemin du retour qui ne fera que confirmer mes impressions positives avec le confort de la selle : dure mais pas trop, juste ce qu'il faut pour avaler les petites routes sinueuses sans avoir besoin de se faire masser le cul en rentrant à la maison.

Donc essai concluant pour moi, cette moto est assurément tous publics, débutants (sachant rester sage quand même), confirmés, garçons ou filles, jeunes ou vieux, arsouilleurs ou motards modèles, chacun pourra trouver son bonheur avec cette GSR 600. Il suffit d'aimer son look et son type roadster ... c'est tout. Et un grand bravo à Suzuki !!! modèle réussi.

Points Forts :

- Prise en main évidente.
- Agilité et maniabilité sur petites routes sinueuses et en ville.
- Position de conduite impeccable, genoux trouvant leur place sur les côtés du réservoir.
- Freinage performant.
- Confort de la selle et rangement pour un U + un bloque disque (pratique).
- Et en plus .... elle est BELLE !!!

Points Faibles :

- Protection insuffisante sans saute vent.
- Couple moteur perfectible.
- Finition des échappements (caches en plastique).
- Léger retard d'injection en reprise d'accélération (constaté après rodage).
- Rayon de braquage un peu trop large et même casse gueule.
- Éclairage insuffisant (conduite de nuit à éviter).

Caractéristiques Techniques

Récapitulatif Factures Entretien

Conseils d'Entretien